dimanche 20 décembre 2009

J'ai déjà pensé à ça. Posséder un logement, pas forcément somptueux, et le lui prêter.

J'ai imaginé un lieu à la campagne. J'aime la campagne, et il y sera donc coincé.

Pas trop loin d'une gare, mais il faut de l'argent pour prendre le train. Moi, je dirai que ma société me paie. Et je partirai toutes les semaines. Deux jours.

Le lieu n'a pas besoin d'être très grand, il faudrait en revanche qu'il soit double : une maison, pas très grande, et une dépendance de cette maison, de deux pièces. Internet et la télé le maintiendrait enfermé et isolé. Il aurait toujours le droit de partir, de s'en aller. Mais vu sa faiblesse et sa lâcheté il ne le ferait pas.

Le pire est que si j'attends dix ans, ou quinze, ça pourrait fonctionner. Terrible. Mais vrai.

vendredi 13 novembre 2009

Et cette histoire avec Marie NDiaye ? On a pas fini de nous en rebattre les oreilles ?
Tout ceci n'est pas gai, bien que ça puisse avoir des aspects amusants. Il n'est pas gai de mentir tout le temps. Il n'est pas gai de faire tout le temps semblant.

Pédophilie sur le net

Le voyage d'hiver, Amélie Nothomb

Du sexe du sexe encore du sexe

dimanche 8 novembre 2009

J'imagine : je reviens au village, je planifie mon séjour, de façon à ne pas trop voir Lucien. Mais je ne le planifie pas n'importe comment : au lieu d'aller voir des amis, je prétends aller voir des médecins. Aller voir des médecins, c'est toujours bien vu, chez nous. ça fait sérieux. Lucien va tout le temps chez le médecin, au moindre bobo.

Entre les examens et les rendez-vous spécialistes, je suis bloqué, je n'ai pas le temps de le voir trop. je rajoute à ça un ou deux rendez vous pro, une visite à une copine et la semaine est bouclée.

Cela me permet d'être là, chez nous, mais pas archi présent. Le soir, je rentre chez moi, et tôt.

La même attitude vaut pour les vieux de la famille, ils aiment aussi beaucoup le médecin. Un bon moyen de dégager du temps libre.

Flaner en ville ou avec les potes n'est jamais très bien vu pour eux. c'est un peu du temps perdu; c'est l'origine de pas mal de soucis. En parlant de médecin, je coupe court à toute critique.

Un év^que africain fait la leçons aux évêques français à propos des femmes...

Soyons clairs… La place des femmes dans l’Eglise n’est pas vraiment abordée par les évêques, à Lourdes. La lettre que leur a envoyée la conférence des baptisé(e)s de France, (alias Comité de la Jupe) n’a semble-t-il pas été lue ici. Le sujet ne figurait de toute façon absolument pas au programme de la conférence, et il faut bien dire que l’élément féminin n’est que peu présent dans l’hémicycle: par définition, les évêques sont des hommes, et, à l’exception d’une religieuse, invitée au titre des religieux et religieuses, on serait bien en peine de trouver une jupe sur les bancs de l’assemblée plénière des évêques de Lourdes, où l’on discute pourtant de sujets intéressants l’avenir de toute l’Eglise.

Suite.

jeudi 5 novembre 2009

Je me suis toujours trouvé dans une situation d'infériorité avec Lucien. je ne parvenais pas à reprendre le dessus. Je lui en veux.

L'évolution de nos rapports me donne à penser que je pourrais, peu à peu, reprendre le dessus. Et non pas seulement gérer à peu près la situation, mais la dominer tout à fait.

Comme ce serait tranquille ! Après des années de soucis, je pourrais enfin respirer.

dimanche 1 novembre 2009

Mensonge, peut-être pas, mais ainsi je commence à comprendre que les choses ne sont pas si simples : j'ai de l'intérêt pour Lucien, même si je crois que non. Je lui en veux, terriblement, mais j'ai de l'intérêt pour lui.

samedi 31 octobre 2009

Je relis un mail écrit et je lis mes propres mensonges... Mais j'y crois.

Je parle d'un personne proche, je dis qu'elle m'importe peu, et que seul je veux être là pour aider son enfant le cas échéant.

mais mon mail est faux. Je le sais. je veux me rapprocher de cette personne, pour la contrôler progressivement.

Etablir des rapports avec elle, et pour une fois, que le rapport soit en ma faveur.

J'ai le temps, beaucoup de temps.

J'ai dix ans au moins pour y parvenir.

La génération supérieure de la famille sera hors course, nous serons en tête à tête.

Quand nous en serons là, je me sentirai maître de la situation.